La maîtrise de la seconde fermentation : une avancée essentielle
Si le champagne doit son effervescence à une seconde fermentation en bouteille, cette magie n’allait pas de soi avant le XIX siècle. Auparavant, la prise de mousse relevait presque du hasard, les vins étant sujets aux "bombages" (explosions de bouteilles) qui décimaient parfois des caves entières.
L’apport de Louis Pasteur et la compréhension des fermentations
- En 1861, Louis Pasteur démontre que les fermentations sont dues à des micro-organismes vivants. Cette découverte permet d’affiner les méthodes de prise de mousse et d’en assurer la régularité (Cité du Champagne).
- Les maisons de Reims, dès lors, appliquent une hygiène renforcée, surveillent les températures de leurs caves et standardisent les dosages de sucre et de levures, limitant les explosions et les vins ratés.
- Selon un rapport de la Société d’Agriculture de la Marne en 1880, le taux de bouteilles perdues par explosion passe de plus de 30 % à moins de 5 % (Musées de Champagne).
